Le Cabaret Corleone...

La dernière question fit à moitié s'etrangler Don Jyss! La boisson à l'aspartam eut du mal a passer!
Relevant la tête dans un mélange de gène et de malice, il lui annonça...

- Tu sais... Il vaut mieux demander cela à celui qui perd ses cheveux et prend des kilos...

- Euh... Je ne suis pas sûr de comprendre...

- Désolé, je taquine un ancien! Hé hé! Mais, ce que je veux dire, c'est que le vrai historien de la famiglia qui a tout vu et tout connu ici, va bientôt sortir de son terrier, et Don Titou, j'en suis sûr se fera un plaisir de vous répondre...

Liberty buvait les paroles de Don Jyss mais celui-ci lui annonça qu'il ne répondrait pas à sa requête. Liberty n'interpréta pas cela comme de l'irrespect mais bien à l'inverse. Le respect de l'héritage, de la famille. Et bientôt Don Titou, qu'il n'avait encore jamais vue, viendrait lui conter l'histoire des Corleone...

Proposant à Don Jyss de savourer un bon cigare, Liberty attendait de connaître ce personnage, qui déjà l'intriguait et suscitait son intérêt...
Sortant son zippo, il tendit le bras pour allumer le cigare de Don Jyss puis alluma le siens.

- "Je pense que dans l'attente, la meilleure attitude serait de se délecter de ces bons cigares tout en profitant du spectacle. Mais je tiens à vous remercier, jamais un cabaret ne m'avait reçu de la sorte. Tel un ami."

- "Nous tachons de garder intactes nos traditions d'hospitalité !
Notre padrino, Naja Corleone, est toujours intransigeant sur la question. Mais profitons donc du spectacle, nous auront tout le temps de parler plus tard."

Liberty était captivé par Don Titou Corleone. Il avait vécue cette histoire, elle l'avait forgé. Liberty qui avait déja énoncé le début de son histoire en arrivait maintenant à en énoncer la suite. Un parcours qui lui avait aussi forgé le caractère et l'esprit, qui lui avait donné l'expérience.

- "Il y a trois ans, je me suis implanté à Modena, dans le Nord. J'ai rejoins les .FFA., LA famille dans cet partie de l'Italie. Nous tenions l'univers, le 31 était marqué par le reigne de notre dynastie. Mais des querelles fratricides explosèrent entre certains membres et notre famille s'effondra. Je continua ma route seul, m'implanta dans plusieurs autres groupes, SEED, Of_Borg, après avoir passé un long moment en solitaire mais sans vraiment de succès, jusqu'à subir la conséquence directe de changement trop réguliers. Mes "amis" me trahirent, alors je décida de disparaitre de l'univers 31 alors que je fesais partie des 20 pontes les plus recherchés par les différents gangs de ce lieu..."

Don Titou Corleone semblait déceler de l'amertume dans les paroles de Liberty. Il voyait bien que cette histoire l'avait touché, la déception de partir ainsi de ce qui croyait être l'attache qui lui permettrait de se poser, de finir ses vieux jours...

"Continué donc, comment êtes-vous finalement arrivé ici ?"

- "J'ai repris l'affaire d'un ami il y a quelques mois, courant juin de l'année dernière. j'ai restructuré comme j'ai pu à partir de l'organisation de base qui avait été faîte. J'ai détruit, pour implanter à d'autres endroits afin d'agrandir la taille de mes structures et leurs impacte sur le territoire. J'ai permis à l'entreprise de monter relativement bien malgré les différentes destructions et les pertes financières qu'elles impliquaient, cependant c'était un mal nécessaire. J'ai remonté la pente, et j'ai même doublé le profit. Durant ces six mois de contrôle j'ai investit dans l'augmentation de la sidérurgie, métallurgie, pour permettre l'augmentation de mes moyens de production. Fin décembre, je remettais les clés de l'entreprise à mon ami revenue, celui-ci heureux d'avoir une entreprise remise à flot, changea d'orientation, il investit dans les structures mobiles par centaines, jusqu'à tout perdre et faire une chute à nouveau phénoménale..."

Don Titou était effaré de voir comment une personne pouvait ruiner des mois d'effort. De son coté, Liberty voyant que Don Titou ne bronchait pas, continua son histoire afin d'aller jusqu'au bout des choses.

- "Il y a maintenant un mois et demi, le 12 mars, je reprenais à nouveau l'affaire. Une nouvelle faillite avait démotivé l'ancien propriétaire et je me portais volontaire à l'acquisition. La production était bonne même si elle n'avait pas évolué du tout, mais les réseaux de transports et leurs composant avaient été rasés. Je repris l'affaire, qui après avoir perdu beaucoup de moyens ce retrouvait très affaiblit. J'ai déjà pu remonter énormément et j'ai augmenté la production de mes puits de pétrole de plus de 80% me faisant presque atteindre le million de barils par jours, un peu plus de 950 000 pour être précis. Plus de 8 000 000 d'unités quotidienne me permettent de combler le gouffre financier qu'a été la reprise de cette affaire, mais après une très bonne remontée, je suis confiant pour l'avenir."

Don Titou semblait content de voir ce bel avenir se dresser devant le seigneur Liberty. Il avait déjà décelé l'intéressement de ce nouveau seigneur pour les Corleone et préfèrait savoir que celui-ci savait ce qu'il fesait. Enfin l'avenir le lui dirait.

- "Voila un parcours plutôt atypique que vous nous avez dressez ici. Cependant la chance, ou plutôt le temps semble vous avoir souvent donné raison. Espérons que la suite sera d'aussi bonne augure pour vous."

- "Je l'espère au moins autant que vous. Mais je vous avoue que ma démarche pour connaître votre famille, vos valeurs, n'est pas complètement neutre. Je cherche à mieux vous connaître dans l'espoir de peut-être un jours faire partie des vôtres. Ma suprématie est à faire, mais le temps, je l'ai. Et la patience, je la détiens aussi. Ce que je veux c'est mieux vous connaitre, afin de ne pas m'engager à la légère. Tout simplement parce qu'une famille est basée sur la confiance et que la confiance s'acquiert par le temps. Et que l'on ne s'engage pas sans savoir.
Ainsi, je m'en remet à vous pour approfondir sur ce qui "fait" les Corleone..."

Liberty ne mis pas longtemps à repérer Tony pour lui commander deux boissons pour Don Titou et lui. Il tendit le bras pour faire signe à ce barman déjà charismatique qui très vite se dirigea vers eux.

- "Que prendrez-vous monsieur ?"

- "Un limoncello vous conviendrait-il ?"

Don Titou acquiesça.

- "Donc nous prendrons deux limoncello, et veuillez nous en apportez un troisième lorsque vous apercevrez Don Corsa se joindre à nous s'il vous plait."

Liberty était content de pouvoir rendre la pareille à ceux qui l'avaient si bien accueilli. Bientôt Don Corsa viendrait se joindre à eux, mais en attendant ils allaient profiter du spectacle qui se donnait encore et toujours dans le cabaret.

- Patron! Patron! On vous attend au cabaret!

- Hooo! Ne hurle pas comme ça, tu as fais sursauter mes deux amies!
et on frappe avant d'entrer! Cela aurais pu être ma femme!
allez les filles debout! vous m'usez les genoux,
vas y raconte!

- Don jyss et Don Titou vous attendent avec un certain Liberty

- Pour?

- Sais pas! business surement!

Une soirée torride contre une soirée boulot! Don Corsa devait se décider rapidement
et surtout avant que les petites pilules bleus perdent de leurs effets!

- Tu vas donner cette enregistrement à notre invité de ma part!

- Bien patron

De retour au cabaret, "killy le bid", porte flingue de Don Corsa présenta l'enregistrement au seigneur Liberty.

http://www.acapela-group.com/Greetings/1-b8a77e2573cb1





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