un assoiffé venant de Chicago

Al Capone vint au casino des Corleone pour leurs demander asile en ce froid terrible qui commence à arriver...

Je voudrais m'instaler à votre casino pour jouer au poker avec vos amis.. puis-je?
Je vien de Chicago et la route a été très longue pour rejoindre New-York et pour voir la grande famille qu'est les Corleone

Titou Corleone était pas mal occupé : le business ne marchait pas, des filous introduisaient des dés pipés dans son tripot. Seuls ses revenus sur la Genco Olive Oil restaient élevés.

Il passa au cabaret, et remarqua la présence d'un individu. Ce dernier était visiblement agité, et avec peu de mots, on comprit qu'il voulait jouer le plus vite possible. Titou intervint :

- No problemo, allez-y ! Je vous déconseille la table près de l'entrée, elle est réservée à ceux qui supportent les yeux "Tommy Gun" de Momo "le cafard" ! Mais parlez-moi de vous, vous ne vous êtes même pas présenté ! Vous dîtes venir de l'Illinois, il y fait bon ? La pépée est toujours aussi réputée ?

Al se sentait géné, car il est vrai qu'il ne s'était pas présenté...

- Heu, oui... excusez moi... il est vrai que je ne me suis pas présenté...
Capone, Al Capone... Chefs des Outfits de Chicago.
Une rebellion dans mon équipe a eut lieux, et je voulais prendre refuge chez vous car , on m'a toujours dit qu'à New-York, la Famille Corleone est forte acceuillante.
Je vois que je ne me suis pas trompé!
Alors j'éviterai de jouer à cette fameuse table que le signore Titou a parlé.

Al s'en retourna au bar pour commander un Campari rouge, on lui servit mais sans glaçons...

- Heu, per cortesia, pourrais-je avoir des glaçons dans ce verre?

Le barman lui servit son Campari dans un autre verre avec des glaçons, cette fois.
Al Capone s'asseyit à une table où il y avait déjà du monde, et remarqua la présence d'anciens alliés et amis...
Mais Al ne dit rien et mis sa mise sur la table tout en mettant sa grosse cendre de son cigare dans le cendrier.

Don Jyss Corleone, della famiglia Corleone entra dans le cabaret, car il y a avait quelque business à traiter... Cependant, Titou qu'il croisa, lui glissa quelques mots dans ce doux patois sicilien qui ne manquait pas de lui rappeler combien cette ile aride lui manquait...
Don Jyss fit donc un détour par la table, vers l'homme au campari...

- Bienvenutti Don Capone. J'ai cru comprendre que vous désireriez quelque "services"? Voulez-vous en discuter?

Al Capone se retourna et il vit Don Jyss Corleone, dont il avait beaucoup entendu parlé. Et invita Don Jyss a prendre un verre...

- Je n'ai pas vraiment de problème, c'est juste que j'ai un peut besoin de parler. En effet, je suis dans une mauvaise passe...

Al était géné car il ne connaissait pas bien son interlocuteur et il aurait aimé faire plus ample connaissance avant de dévoiler son sac.

Don Jyss Corleone approcha son fauteuil pres de Capone. Il epousseta machinalement le col de son invité, avec un geste aussi paternel que machinal. Il pris alors, sur le plateau d'un serveur, un verre rempli d'un alcool fin a base de citron. Il le tendit a son invité.

- Va, parle. Mets toi a l'aise. Tu peux tout me dire, pas vrai? Je sais tout entendre. Si tu as une mauvaise passe, un service a demander, ne me fais pas languir. Ces derniers temps, je...

Don Jyss Corleone ne termina pas sa phrase, comme souvent. Mais il attendait deja une réponse...

Al Capone revint chez les Corleone après tant de mois d'absence...

- Comment vous expliquez... Je viens de la part d'un amis.. heu... D'un frère plutot... Heu... Comment vous dire....

Vous vous rappelez d'un certain Don......?

- Don Camillo? Le padre du village voisin? Bien sûr qu'on s'en rappelle! Il ne lui est rien arrivé j'espère!